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Journal des ateliers Points de Suspension
17 novembre 2006

La truite et la souris

Un "vieux" texte, tout plein de pathos et d'histoire personnelle, mais un texte ! Un conte, peut-être...
Si vous en venez à bout, ce sera déjà pas mal.

La truite et la souris

Une truite et une souris… Quelle drôle d'idée, en voilà un couple étrange !
Et celui qui s'aventurerait à imaginer une telle union passerait à coup sûr pour un simple d'esprit, si l'histoire qui suit n'existait pour lui rendre raison.

Une souris à l'allure timide et au ton sec cachait en son sein nombre de qualités et une rare douceur de sentiments. Secrète et méfiante avec ses contemporains, son âme heureuse, sa tendresse et ses élans de bonté ne trouvaient place qu'au fond de son cœur.
Il n'empêche qu'aux yeux de tous cette souris affichait force, détermination et un caractère enjoué dont seules les souris sont animées. Et chacun de l'apprécier pour sa finesse d'esprit, sa discrétion et son étonnante lucidité.
D'un pas léger et sautillant, elle allait par les chemins, se montrait amicale et attentionnée à qui lui prouvait tendresse et sympathie. Déjouant les pièges et s'armant de patience face aux épreuves les plus ardues, elle menait avec brio son existence de souris, même si, secrètement, elle en espérait bien davantage.
Il faut dire que la vie n'avait pas toujours été simple pour cette souris délaissée. Et, délaissée, elle l'avait été… Dès son plus jeune age et sans que quiconque sans préoccupe, il lui avait fallu soigner bien des blessures dont elle se serait passée. Sa joie de vivre de souris, sans que personne ne puisse le noter, s'était assombrie, sa vivacité élimée, et ses yeux rieurs et confiants colorés d'une pointe de tristesse. Elle, si jolie et si fine, avec son petit museau et ses minuscules oreilles, ses longues pattes et son doux pelage, elle avait pourtant tout pour traverser sans encombre une existence de souris. Mais, personne pour lui dire qu'elle était la plus belle des souris, personne pour lui montrer qu'une souris est fort bien armée, même quand les chats guettent.
Et notre souris, en secret, de se faire plus petite qu'elle n'était pour se fondre dans le paysage, pour conserver ses forces et préserver tout l'amour enfoui. De donner le change, de se concentrer sur ce que l'on attend d'une souris et ne plus dévoiler ses vraies audaces autrement qu'aux plus proches, aux plus affectueux de ses amis.
Et puis, sans doute, l'avenir lui réserverait-il des temps meilleurs, sous des cieux plus propices.

Fort loin de là, une truite à l'air fier, voire hautain, naviguait en eau vive, se déjouant des remous du courant et remontant à loisir le fleuve où elle avait élu domicile. En apparence fort à l'aise dans son élément, cette truite avait appris à dompter le flux et des années durant s'était forgée une solide réputation de bonne nageuse.
Pas bien grosse mais agile, argentée et scintillante, elle avait su s'attirer le respect de ses congénères à qui elle le rendait bien. Les poissons alentour la savaient sûre d'elle-même, fiable, agréable et généreuse pour qui brossait sa dorsale dans le sens de l'écaille. Tous savaient aussi la bête peu aimable si d'aventure un curieux se mêlait d'étudier sa façon de naviguer ou de critiquer sa manière de battre des ouies. Et d'aucun de la penser indestructible, prête à affronter les grands fonds comme les périodes sèches.
Ce poisson-ci avait décidément la nageoire suffisamment aguerrie pour affronter le gros temps, pour trouver son oxygène en toutes circonstances.
Il faut dire que notre truite, elle l'avait roulée sa caudale ! Que d'efforts pour en arriver là ! Très tôt, elle avait dû apprendre à se faufiler dans des ondes plus sombres et à se transformer en brochet pour se faire une place. Et, au fil des eaux et des rives inhospitalières, la truite avait appris à lutter, à s'endurcir et à enfouir, elle aussi, ce qu'elle avait de plus beau.
La truite paradait, certes, mais, en son for intérieur, cachait l'amour qu'elle recherchait en montrant à qui s'en approchait un cœur bien trop sec pour être vrai.

Comment les sentiers de la souris croisèrent les méandres de la truite, nul ne le sait vraiment. Mais, le fait est qu'un beau jour la souris s'arrêta près du ruisseau où la truite avait stoppé sa course. Tendant le cou au-dessus de la surface, elle aperçu l'éclair d'un reflet d'écaille qui éveilla sa curiosité avant que le poisson ne lui apparaisse.
Que de circonvolutions, de battements de nageoires ! La truite paraissait tellement à son aise, elle n'en crut pas ses yeux ! La truite, de surcroît, lui semblait à elle jolie et séduisante dans ses atours blancs, gris et bleutés. Mais comment éveiller l'attention d'une truite toute à ses affaires occupées ?
Le petit rongeur, s'armant de patience, pris position sur la rive, jetant de-ci de-là, jour après jour et sans fin, de petits cailloux dans l'eau… Rien n'y fit !
Cette truite était-elle donc sourde et aveugle ? Ne sentait-elle pas, si proche, la douceur du cœur de la souris qui attendait juste un regard ?

Les semaines et les mois passèrent et, n'en pouvant plus de tant d'indifférence, la souris se laissa glisser au creux d'une vague pour tomber droit sur la truite momentanément assoupie.
Et les deux animaux de se retrouver face à face au beau milieu de l'eau.
La truite, tirée de son sommeil, s'agita au point d'en oublier de respirer. Quant à la souris, elle fit ce qu'elle pu pour flotter à la surface.
Interloquée et enfin sortie de sa torpeur, la truite, touchée par la témérité de la souris, s'empressa de rejoindre un bras de rivière aux eaux peu profondes pour y déposer le rongeur courageux.
Qu'elle était belle cette souris, qu'elle paraissait douce.
Et ce regard rempli d'amour et de tendresse qu'elle posait sur la truite … La truite en était toute retournée ! Troublée, elle sentait s'éveiller en elle des sentiments oubliés.
La souris, elle, ne cachait pas sa joie. Enfin la truite posait un regard sur elle et semblait s'intéresser à son sort. Elle ne l'avait pas laissée se noyer, l'avait en un instant transportée à l'abris, quitte à oublier que si peu d'eau convienne bien mal à un poisson habitué aux turbulences des torrents.
La truite, d'ailleurs, s'en étouffait. Battant des ouies et agitant les nageoires, elle essaya bien, un instant, de retourner dans le lit du fleuve, mais l'émotion était trop forte. La souris était très différente, inhabituelle.
Cette souris-ci lui donnait des ailes, ce qui est pour le moins marquant lorsque l'on vit dans l'eau. Elle resta donc aux côtés de la souris, découvrant chaque jour davantage ses qualités de souris.
Cette dernière était comblée. L'attente et la patience avaient payé et la truite dédaigneuse et hautaine qu'elle craignait de découvrir n'existait pas. Cette truite-là, passées les apparences, pouvait être simple, attentionnée et prévenante, et le poisson de toute évidence s'attachait à sa personne. Enfin, elle allait pouvoir ouvrir son cœur et laisser vivre la souris qu'elle avait toujours été en son secret intérieur.

Tous les animaux de leur entourage en étaient bluffés, mais, nul doute, ces deux-là s'aimaient d'amour tendre.

Et, depuis ce jour, il ne serait plus dit qu'une truite et une souris ça n'existait pas.

A la souris comme à la truite, cette rencontre improbable apporta plaisir et bonheur, et en ce monde parfois terne et sombre, il en était au moins deux qui profitaient de chaque instant.

Il fallait les voir, à leur tour, s'essayer à la démarche de l'autre, la souris apprenant à nager, la truite s'entraînant à trotter hors de l'onde, dressée droite comme un I sur ses deux nageoires et le haut du corps légèrement coudé. Les amants ne se quittaient plus et jouissaient de la vie en un duo peu commun.
Et chacun d'exposer ce qu'avait été sa vie jusque-là et de dévoiler peu à peu ses sentiments.

La souris contait ses joies et ses peines passées et confiait combien elle était heureuse de trouver en une truite amoureuse un nouveau soutien. A accomplir ses tâches de souris, elle mettait deux fois plus d'ardeur et s'employait à rapporter joie et gaieté au sein du couple enamouré. Tout à son bonheur, elle aussi se sentait pousser des ailes. Et, puisque tout semblait si bien orienté, se prenait à rêver d'un avenir simple et radieux, d'une famille et de merveilleux lendemains.

La truite, elle, n'en revenait pas de tant de sollicitudes et de tels trésors de douceur. Elle ne se lassait pas, une fois revenue de ses habituels périples, d'admirer la beauté et la finesse de la souris. Fière comme jamais, elle exultait et, au quotidien, se prenant pour une tanche ou un dauphin, bondissait des eaux comme un diable sorti de sa boîte. Elle l'avait décidé, elle serait la meilleure pour sa souris, la plus forte et la plus vive !
La souris allait s'en rendre compte : rien de mieux qu'une truite solide, armée comme un porte-avions, pour se défaire des peurs et des craintes, modeler la vie façon poisson.
Puis, elle racontait à sa souris comment elle en était arrivée là, comment elle avait su, aux heures sombres et au prix de profondes blessures, se faire respecter par l'ensemble du bassin.

Mais, au fond, à la truite aussi la vie semblait plus douce depuis que la souris partageait ses émois. Elle se montrait, c'est sûr, plus calme et plus attentionnée au contact de la séduisante boule de soie. Pas de doute, elle aimait la souris de tout son cœur et, à son tour, imaginait un futur apaisé, charmant et - pourquoi pas – plein d'enfants.

La nature avait marié l'inconciliable et, aussi étrange que cela puisse paraître, la souris et la truite s'entendaient parfaitement.

La souris faisait merveille en natation et se démenait au milieu de poissons de toutes sortes, en coiffant même certains au poteau. Ses petites pattes musclées s'agitaient si vite, son petit corps tonique ondulaient si bien dans l'eau que son acclimatation au milieu dont venait sa truite fut rapide. Bientôt le ruisseau n'aurait plus de secret pour elle.
La truite, en revanche, s'en tirait plus difficilement sur terre ferme. Malgré ses efforts, elle ne parvenait pas à se défaire de son allure raide et engoncée. Elle avait sur le sol - il faut en convenir - plus l'air d'un poisson de friture que d'un cousin du saumon. Sûr, il lui faudrait du temps pour découvrir les plaisirs des sous-bois et apprécier la tranquillité d'un environnement sans remous ni cascades.
La souris, dans le domaine, n'était pas dupe et voyait bien que la truite avait du mal à se défaire de ses solitaires habitudes. Elle voyait bien que la truite, avec sa façon de gober alentour une fois hors de l'eau, se desséchait comme un hareng fumé si l'expérience aérienne venait à durer. Sans rien en dire, elle pardonnait au poisson, et, sans que celui-ci s'en doute, se laissait ramener sans broncher au ruisseau.

La truite pensait qu'en s'agitant et en tournoyant sans fin dans l'écume, elle était la plus admirable… Qu'à cela ne tienne, cela lui passerait.
Tôt ou tard, la truite se déferait de cet excès de témérité et se rendrait à davantage de simplicité.
Et puis, il y avait du bon à découvrir tous les recoins du fleuve. Une chute d'eau ici, une crique de galets par là… Plus loin, une plage de sable blond ou encore un goulet et un toboggan… De plus, la truite, à ses heures, continuait ses incursions sur les sentiers au bras de sa souris. Son air de poisson frit, en ces occasions, amusait d'ailleurs follement le petit mammifère. Mais, vaille que vaille, la truite commençait doucement à goûter les plaisirs que la souris aimait plus particulièrement partager. Voilà qui était encourageant !

Tant que le ciel demeura radieux, il en alla ainsi.

Mais, un beau jour, tout aussi radieux que les autres, la truite se trouva brutalement freinée dans sa virée matinale : une monstrueuse bille de bois obstruait ce qui lui avait toujours servi de terrain de chasse.
L'événement n'avait l'air de rien… Il allait pourtant s'avérer funeste…

Décontenancée, la truite s'empressa de conter le drame à sa souris, lui expliquant qu'elle ne pouvait plus nager et sauter comme elle l'avait toujours fait. Le bassin était devenu trop étroit, bien trop étroit pour qu'une truite de son acabit s'y sente libre et à son aise.
Etonné par une telle réaction, le rongeur n'en dit mot mais n'en pensa pas moins. Pourquoi faire tant de foin ? Pourquoi s'agiter autant ? Le ruisseau n'avait rien perdu de son charme et restait bien assez grand ! Et puis, sans doute, était-il temps d'explorer plus avant ses layons et futaies, ses clairières et ses prés qu'elle songeait à parcourir.
Mais, la truite ne l'entendit pas de cette façon ! Jour après jour, elle s'acharna sur le rondin, s'y brisa le dos, s'y époumona les branchies… Mais rien n'y fit ! L'obstacle était bien là, et la truite ne s'en remettait pas. Comment allait-elle continuer à plaire à sa souris ? A montrer ses talents et combien elle était hardie ?

Sa vie parue s'arrêter net et la souris en fut fort affectée ! Leur bonheur tenait donc à si peu ? Qu'en était-il des pistes qu'elle avait ouvertes de son côté ? Comptaient-elles pour parties négligeables ? Et, s'était-elle trompée à ce point sur la truite, apparemment incapable de rendre les armes et de vivre en paix ? Son aimée saurait-elle un jour gambader à ses côtés et découvrir ce qui lui tenait à cœur ? Rien de moins certains ! Face à ces questions sans réponse, la souris, qui s'était tant démenée pour maîtriser l'eau, avait le cœur gros.
La truite n'en faisait décidément qu'à sa guise ! D'ailleurs, plus rien ne semblait l'intéresser, pas même les attentes et les désirs de sa tendre délaissée. Seuls les aléas du torrent paraissaient la capter !
Où était-elle donc la truite amoureuse et généreuse des débuts ? Envolée ?

La truite ne voulu rien voir de ce trouble. Et, comme à son habitude et reprenant le combat contre le rondin, se réfugia dans les caprices du fleuves. Profitant d'une brèche dans l'arbre immergé, elle reprit de plus belle sa course folle.
Toujours aussi sûr de son fait et de l'effet qu'il produisait sur celle qui l'aimait, elle retourna à son incessant ballet, laissant sur la berge la souris, plus que jamais tourmentée par le doute. Mais, elle sentait bien que le cœur de la souris n'y était plus. Que son numéro ne la charmait plus. Ses atours et ses certitudes de truite ne suffisaient-ils plus à la rendre étincelante ? Se pourrait-il que la souris ne l'aimât plus vraiment ?
La truite en douta, en douta encore, secrètement et sans rien en dévoiler. Et, plutôt que de s'en ouvrir, de dire à la souris combien elle l'aimait, la truite fit le brochet. Prenant contre elle les changements qui se profilaient, elle en oublia que la planète n'était pas qu'aquatique et que bien des choses tout aussi passionnantes s'étalaient au-delà des berges.
Elle y songeait bien à ces horizons plus simples et plus harmonieux, à cette douceur de vivre que la souris appelait de ses vœux. Mais, pour les mériter, pour que sa souris lui offre de les partager pleinement, il lui fallait, elle n'en doutait pas, être à ses yeux la plus belle et la plus forte des truites… le plus puissant et le plus protecteur des poissons. Sans quoi, comment la souris pourrait-elle continuer à l'aimer ?
Et de se noyer dans ces obscures considérations qui ne la préoccupaient qu'elle.

Le temps passa, passa encore, et la truite comprit bien trop tard que la souris n'avait cure de ses démonstrations orgueilleuses ! Bien sûr que la souris savait sa truite belle et alerte, mais elle attendait dorénavant amour et tendresse, rien de plus.
Si seulement la truite s'était, ne serait-ce qu'une seconde, arrêter pour écouter le cœur de la souris, elle aurait su qu'il battait pour une vie faite de plaisirs tout simples et partagés.
Elle aurait su que celle-ci n'aspirait qu'au calme et à la tranquillité… Tout comme elle, en somme…
Elle aurait su qu'il était temps d'en finir avec ces acrobaties imbéciles, avec ces artifices superflus. Que le temps de la sincérité et de l'amour en grand était arrivé…

Pourquoi la souris n'osa rien en dire, pourquoi ne trouva-t-elle point comment s'y prendre avec une truite dépitée et blessée dans son orgueil ? Incapable de crier ses émotions et de stopper l'infernale désillusion, la souris ne su que renouer avec les travers de son genre. Elle se fit à nouveau petite et préféra se laisser glisser dans le silence et l'attente de jours meilleurs. Jamais personne ne lui avait appris à exprimer ses colères et son amertume, ses secrètes envies et ses souhaits les plus fous. Personne ne lui avait jamais enseigné qu'il faut parfois savoir contrer une truite pour sauver un amour inespéré.

Et puis, comment comprendre la vie dans l'eau si l'on n'est pas poisson, comment parler souris lorsqu'on ne l'a pas appris… Un jour viendrait où, l'une et l'autre le comprendraient, où l'une et l'autre sauraient qu'il faut savoir composer pour continuer.

Il n'en demeure pas moins que la souris, incapable d'en parler, se lassa des cabrioles d'une truite devenue trop austère. Et la truite, par peur et par fierté, referma son coeur et fit mine de ne plus rien comprendre à ce qui était en train de se jouer. Ses craintes l'emportèrent si loin qu'elle cru bon de reprocher au mulot de ne rien entendre à ce qu'elle était elle… une truite, presque un saumon, un sacré poisson quoi qu'il en soit et qu'elle en dise…

La souris s'y décida alors : il lui fallait partir et quitter l'animal égoïste !
Ne voyant que le brochet taciturne et sévère, elle s'en alla sans plus réfléchir. Comment aurait-elle pu deviner qu'une truite peut parfois, se montrer sous le pire des jours et se transformer par dépit en un mauvais brochet ? Que, par peur de ne plus être aimée, une truite peut se buter et s'enfoncer dans le désespoir sans voir qu'une souris à ses côtés n'a d'autres attentes que les siennes ?
La mort dans l'âme, il lui fallait gagner de nouvelles prairies et oublier à tout prix tant d'incompréhension !

Aujourd'hui, notre souris et notre truite sont toutes deux malheureuses, toutes deux esseulées et tristes. La truite n'en finit plus de faire des ronds dans l'eau et s'ennuie sans fin de sa souris.
La souris, elle, se remet doucement, reprend difficilement ses habitudes de souris et s'ouvre à de nouveaux espaces.

Il n'empêche que cette histoire le prouve, une souris et une truite peuvent faire bon ménage. Même si ces deux là, par manque d'expérience et excés de fierté, se sont ratés.
Et s'il fallait y trouver une morale, sans doute la souris et la truite tomberaient-elles d'accord pour l'énoncer ainsi :

Qui veut aimer doit apprendre à bien l'exprimer et qui veut être aimé ne jamais oublier qu'un amour partagé ne se présente qu'à ceux qui savent écouter.

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Commentaires
V
J'ai lu et bien aimé ton histoire. Avec une idée originale, tu as traité de l'amour. Ma critique, c'est que certains passages sont peut-être un peu longs. En tout cas, c'est intriguant. Je m'attendais à une fin tragique, le suspense a marché.
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